«Nous savons au millimètre près à quoi nous voulons arriver»

06.08.2019 Zoe Ferrari achève son Bachelor of Science en Technique du bois à la BFH. La future ingénieure évoque sa coopération avec l’artiste Thomas Hirschhorn, ainsi que les hauts et les bas qui ont marqué ses études.

Avec votre équipe de huit étudiants de la BFH, quelle a été votre fonction lors de la réalisation des ponts de la «Robert-Walser-Sculpture»?
 

Zoe Ferrari:

Nous avons conçu les deux ponts de bois, réalisé les calculs nécessaires à leur statique et également fabriqué ces deux ouvrages. En tant que future diplômée PPM (Process and Product Management), j’étais responsable de la communication, de la publicité et de la recherche de sponsors. Un deuxième étudiant en PPM s’est occupé de la logistique et du plan de montage.

Comment s’est passée la coopération avec l’artiste Thomas Hirschhorn, à l’origine de la sculpture?

Nous avons beaucoup communiqué avec lui. C’est une personne intéressante, qui parle de la même manière avec un conseiller fédéral ou avec un sans-abri. Travailler avec lui est un défi: nous sommes très «suisses» et savons au millimètre près à quoi nous voulons arriver, alors que l’art de Thomas Hirschhorn est l’extrême opposé. 

Une virtuosité chaotique? 

Oui, et aussi «vaguement provisoire».

Quelles émotions la sculpture sus-cite-t-elle en vous? 

Dois-je être sincère? 

Zoe Ferrari
Zoe Ferrari

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