Essais en vraie grandeur pour le revêtement de chaussées réalisés à Bienne

19.09.2022 Afin de rendre plus durables les passerelles pour piétons et cyclistes, les parkings ou les terrasses en matériaux à base de bois, des chercheurs et chercheuses de la BFH-AHB ont développé un nouveau type de revêtement synthétique liquide à base de polyuréa, testé désormais à Bienne dans le cadre d’essais en vraie grandeur.

Les personnes stationnant leur véhicule sur le parking de la BFH-AHB à la route de Soleure à Bienne feront désormais partie intégrante d’un projet de recherche. En effet, près de la barrière, des chercheurs et chercheuses ont installé un banc d’essai permettant de tester un nouveau type de protection de surface pour les chaussées et les trottoirs en matériaux à base de bois. Le projet consiste en une collaboration entre l’Institut des matériaux et de la technologie du bois IWH et l’Institut de la construction bois, des structures et de l’architecture IHTA.

Verbauter Prüfstand vor der Einfahrtsbarriere des Parkplatzes der BFH-AHB an der Solothurnstrasse 102, Biel Agrandir l'image

La résine liquide présente de nombreux avantages

La protection de surface consiste en un revêtement synthétique liquide à base de polyuréa. Elle se caractérise par une faible épaisseur de construction (quelques millimètres), qui peut comporter jusqu’à quatre couches selon l’application. Il en résulte une faible masse surfacique d’environ 4,5 kg/m2. À titre de comparaison, les revêtements en asphalte ont généralement une épaisseur d’au moins 6 cm pour la couche de roulement et une masse surfacique d’environ 140 kg/m2. L’utilisation d’un revêtement synthétique liquide permet de réduire la masse totale, ce qui constitue un avantage décisif, notamment pour les ouvrages nécessitant une rénovation (les ponts anciens, par exemple).

La faible température de mise en œuvre de 60-70 °C par rapport aux revêtements en asphalte coulé routier (environ 200 °C) constitue un autre avantage des revêtements synthétiques liquide à base de polyuréa. Le substrat de bois est ainsi moins chauffé, ce qui réduit la formation de vapeur d’eau. Par conséquent, pendant l’application, il se forme moins de bulles de gaz dans la couche limite entre le revêtement et le substrat, ce qui réduit le risque d’infestation biologique et assure une bonne adhérence entre le plastique et le bois.

 

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