De l’apprenti électronicien au professeur HES

11.06.2019 Le Dr Thomas Niederhauser (35 ans), professeur à la division Microtechnique et Technique médicale de la Haute école spécialisée bernoise, a un parcours inhabituel à la BFH, à l’Université de Berne et dans l’industrie.

«J’ai commencé mon apprentissage d’électronicien en 1999 chez AscomSA, à Berne. Bien que mon frère et mon père soient tous deux dessinateurs, j’étais plus passionné par l’électronique. J’ai obtenu ma maturité professionnelle en cours d’emploi et je savais déjà que je fréquenterais ensuite une haute école spécialisée. Pour des raisons privées, mon premier choix s’est porté sur la Haute école spécialisée bernoise, à Berthoud. Après l’école de recrues, en 2003, j’ai donc commencé mes études d’ingénieur en Electricité et systèmes de communication et fait mon entrée dans le paysage académique. Dès le début, je me suis concentré sur les petits systèmes électroniques intégrés.
Après avoir obtenu mon diplôme du premier cycle, j’ai été confronté à l’une des décisions les plus importantes de ma vie professionnelle – poursuivre mes études ou embrasser une carrière industrielle. Pendant ma période d’orientation, la filière d’études «Biomedical Engineering» a vu le jour sous forme de coopération entre la BFH et l’Université de Berne. Les diplômés HES de nombreuses disciplines ont pu passer sans condition au niveau universitaire, fait unique en Suisse. L’orientation «Electronic Implants» m’offrait, en plus, l’occasion d’approfondir les petits systèmes dans la technique médicale. En même temps, j’ai acquis mes premières connaissances de recherche appliquée et développement dans le cadre d’un emploi à temps partiel flexible à l’Institut de systèmes mécatroniques de la BFH de l’époque.
J’y ai travaillé commeassistant de 2007 à 2009. Dans le cadre de mon travail de master, j’ai ensuite réalisé une étude de faisabilité sous la direction du professeur Dr med. Rolf Vogel, à l’Université de Berne. Il s’agissait d’étudier dans quelle mesure un monitoring à long terme du rythme cardiaque au moyen d’un électrocardiogramme de l’oesophage était possible. Le professeur Vogel, aujourd’hui médecin chef en cardiologie des Hôpitaux de Soleure SA, m’a permis de participer en tant que doctorant au projet de recherche pour le développement du moniteur.
La perspective d’un titre de docteur dans la spécialité «Biomedical Engineering » était prometteuse. D’une part, parce que le professeur Vogel incarnait pour moi le conseiller idéal et, d’autre part, parce qu’un produit innovant devait être développé en étroite coopération avec la BFH et l’industrie.

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