HuCE reçoit le feu vert pour trois projets du FNS

24.02.2020 Le Fonds national suisse (FNS) soutient trois projets de l’Institute for Human Centered Engineering HuCE de la Haute école spécialisée bernoise BFH. Lesdits projets ont pour objet la stimulation du diaphragme chez les patients en soins intensifs, la détection et le diagnostic des arythmies cardiaques et le rôle des robots collaboratifs dans notre futur environnement de travail.

L’Institute for Human Centered Engineering HuCE a obtenu le feu vert pour trois projets FNS. Deux d’entre eux sont soutenus par le programme Spark. Spark finance des idées de projets non conventionnels adoptant une approche novatrice. Dans le cadre du projet de recherche «Feasibility of transesophageal diaphragm stimulation», le professeur Thomas Niederhauser et son partenaire, le Dr Andreas Häberlin de l’Inselspital à Berne, étudient une nouvelle technologie de stimulation répétitive du nerf phrénique à partir de l’œsophage. Ce nerf est responsable de l’activation du diaphragme, un muscle essentiel dans le processus de respiration. Toutefois, chez les patients sous ventilation artificielle, cette activation n’a pas lieu. À l’avenir, un cathéter intelligent, spécialement développé, et un protocole de stimulation devraient permettre de réduire les complications liées à la ventilation purement mécanique.

Le deuxième projet soutenu par l’instrument Spark est dirigé par le professeur Reto Wildhaber. Le titre du projet: «Cardiac Trigger Localization and Arrhythmia Identification System Using 3-D Esophageal Electrocardiography». Ici, des recherches sont menées sur de nouvelles méthodes d’analyse du rythme cardiaque à l’aide d’une sonde dans l’œsophage. L’objectif est de reconstruire les processus électriques à la surface du cœur en quelques minutes pratiquement sans risque en intervenant directement au chevet du patient. À l’avenir, cela devrait simplifier la détection et le diagnostic des arythmies cardiaques.

Le troisième projet de l’institut HuCE est soutenu par le programme de recherche «Transformation numérique» du FNS. Son objectif est d’examiner les interdépendances et les effets concrets de la transition numérique en Suisse. Le projet intitulé «A future that works: Cobotics, digital skills and the re-humanization of the workplace» est dirigé par la professeure Sarah Dégallier Rochat et le Dr Sylvain Calinon de l’institut de recherche IDIAP à Martigny. Il combine les approches des sciences sociales, de la robotique et de l’informatique pour mieux comprendre la transition numérique. Des technologies telles que la cobotique et l’intelligence artificielle changent les interactions homme-machine dans le monde industriel du futur, ce qui aura des répercussions sur les employés. Études sur le terrain, recherches sur les utilisateurs et tests seront mis en œuvre pour développer des solutions répondant aux besoins des travailleurs, avec un robot au service de l’être humain et non l’inverse.

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