La Haute école spécialisée bernoise est attrayante pour les startups

22.11.2023 Pour progresser sur les plans de l’économie et de la durabilité, la Suisse a besoin d’idées innovantes. La Haute école spécialisée bernoise mise sur l’entrepreneuriat pour allier recherche et économie. Avec succès: deux startups se sont déjà implantées à la BFH-HAFL. 

Sean Wassermann de Kidemis examine des cultures. (Image: Reto Baula)
Sean Wassermann de Kidemis examine des cultures. (Image: Reto Baula)


L’une fabrique des aliments protéinés pour poissons à partir de sous-produits de l’agriculture, l’autre des substances de grande valeur pour les industries cosmétique et alimentaire. Les startups «Kidemis» et «Gaia Tech» ont choisi le site de la Haute école des sciences agronomiques, forestières et alimentaires HAFL à Zollikofen, un département de la Haute école spécialisée bernoise BFH, pour faire avancer leur recherche en faveur d’un avenir durable. 

Ce pont entre science et économie est rendu possible par l’Entrepreneurship Office BFH ainsi que par les équipes de recherche et l’infrastructure unique de la BFH-HAFL. «La coopération directe avec ses groupes de recherche permet de développer des idées qui deviennent ensuite d’excellents modèles d’affaires», déclare Lorenz Probst, coresponsable de l’Entrepreneurship Office BFH. Les deux projets de startup s’inscrivent dans la stratégie de la BFH visant à développer des solutions pour un avenir durable.

La révolution des aliments pour poissons: Kidemis

Le secteur de l’aquaculture, autrement dit l’élevage de poissons, connait une forte croissance. La demande en aliments aquacoles suit donc la même tendance. Or, leur production n’était jusqu’à présent guère durable. La startup Kidemis propose une solution à base de mycoprotéines. «Notre nouvelle technologie de transformation par fermentation permet de créer des aliments hautement protéinés et fonctionnels à partir de sous-produits de faible valeur», explique Sean Wassermann, cofondateur de Kidemis. Ainsi, les ressources restent le plus longtemps possible dans le cycle au lieu d’être perdues. En collaboration avec le groupe de recherche Bioconversion et l’Aquaforum de la BFH-HAFL, ainsi que le département Technique et informatique de la BFH, Kidemis travaille d’arrachepied sur le processus de production.

Des composants alimentaires «upcyclés»: Gaia Tech

La startup Gaia Tech extrait également de précieuses substances naturelles à partir de sous-produits de la transformation alimentaire, comme ceux issus de la production d’huile d’olive ou de café. «Ces substances peuvent être utilisées comme nouveaux composants de grande valeur, par exemple pour la fabrication de cosmétiques ou d’aliments», décrit Claudio Reinhard, cofondateur de Gaia Tech. Grâce à son implantation à la BFH-HAFL et à la recherche commune avec le Food dont elle bénéficie, Gaia Tech compte à présent poursuivre la validation de sa technologie d’extraction afin de la rendre commercialisable. 

«Avec nos processus innovants, une infrastructure moderne et nos équipes de recherche créatives, nous offrons un soutien optimal aux startups», résume la Prof. Dr Elisabeth Eugster, responsable du domaine Food Science & Management de la BFH-HAFL. 

L’implantation des deux startups a été rendue possible grâce à une collaboration avec la Promotion économique du canton de Berne.
 

Enrico Tenaglia, cofondateur de Gaia Tech, au laboratoire. (Image: Gaia Tech)
Enrico Tenaglia, cofondateur de Gaia Tech, au laboratoire. (Image: Gaia Tech)

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Domaine: Life sciences + sciences alimentaires, Institut Innovation and Entrepreneurship
Rubrique: Évènement public