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Irrigation intelligente grâce à des sondes
27.11.2025 Petites mais précises : ces alliées relient la technologie intelligente à l’expérience pratique, et indiquent quand il est temps d’arroser les cultures.
Quel est le degré d’humidité du sol ? Faut-il bientôt arroser ? Ces questions sont essentielles pour les agriculteurs/-trices, surtout avec le changement climatique. Pour obtenir des réponses précises et économes en eau, la BFH-HAFL travaille avec des sondes de sol modernes. Celles-ci mesurent la teneur en eau et fournissent des données précieuses pour une irrigation efficiente. Comment ça marche ? La sonde envoie un faible signal électrique dans le sol.
En fonction de la teneur en eau, ce signal varie et est converti en une valeur d’humidité, sans nécessiter de contrôle du sol sur le terrain. Le seuil d’irrigation est une donnée essentielle : il indique à quel moment il faut arroser. Il se situe à 70 % de la capacité du champ, c.-à-d. la quantité d’eau qu’un sol saturé peut encore retenir après deux ou trois jours.
« Les mesures sont effectuées tous les dix centimètres, jusqu’à 60 centimètres de profondeur. Cela permet de voir à quelle profondeur les racines absorbent l’eau selon la culture et le sol », explique Andreas Keiser, enseignant en grandes cultures et sélection végétale à la BFH-HAFL.
Autonomes et en réseau
Les sondes fonctionnent 24 heures sur 24 et sont alimentées par des panneaux solaires. Grâce à une carte SIM, elles envoient toutes les 30 minutes des mesures à un serveur central, qui les présente sous forme graphique, p. ex. dans le réseau d’irrigation, le bulletin ou une app. Le réseau mis en place depuis 2016 comprend désormais quelque 280 stations réparties dans toute la Suisse. Afin de garantir son fonctionnement sur le long terme, une transformation en société anonyme est prévue dès 2026.
Les mesures sont effectuées tous les dix centimètres, jusqu’à 60 centimètres de profondeur. Cela permet de voir à quelle profondeur les racines absorbent l’eau selon la culture et le sol.