Publication sur le laboratoire réel Webergut

En Suisse, nous consommons trop et de manière non durable. Et pour changer cela, il faut des idées. L’ouvrage «Vers une consommation durable», tout récemment publié par l’Académie suisse des sciences humaines et sociales (ASSH), rassemble vingt contributions, issues de tout le spectre des sciences humaines et sociales et qui esquissent des pistes de solutions. Il y figure aussi un article sur le laboratoire réel Webergut à Zollikofen, rédigé par une équipe transdisciplinaire issue des départements HAFL et AHB de la BFH et de la coopérative Urbane Dörfer.

«Quelle chance pour nous d’avoir pu publier notre projet de recherche dans un ouvrage aussi complet», se réjouit Evelyn Markoni, coautrice et professeure de sociologie de l’alimentation à la BFH-HAFL. «Notre recherche transdisciplinaire au Webergut livre des impulsions prometteuses en faveur d’un changement structurel vers plus de durabilité. Elle montre par exemple qu’avec de meilleures conditions-cadres, il serait possible de modifier nos habitudes alimentaires.» Elke Reitmayer, architecte et psychologue de l’habitat et de l’architecture, est convaincue que notre environnement peut influencer notre comportement. Ainsi, l’architecture peut aussi faciliter l’accès à une alimentation durable.
 

«Les limites planétaires»

Dans un laboratoire réel, les défis quotidiens sont abordés de manière expérimentale et les besoins des différents utilisateurs et utilisatrices identifiés. Des solutions pratiques sont ensuite recherchées en commun. Le laboratoire réel Webergut vit de la cohabitation des scientifiques avec les utilisateurs, les utilisatrices et environ 20 à 30 pionniers et pionnières, qui constituent le noyau des futurs villageois-e-s. L’objectif : «le Webergut se voit comme une utopie sociale, dans laquelle on peut explorer comment bien vivre tout en respectant les limites planétaires. Les résultats serviront à élaborer un concept d’habitation et d’alimentation qui sera rendu public», explique E. Markoni.