«Un intérêt mutuel très enrichissant»

30.01.2020 L’été passé, en tant qu’ambassadeur de la BFH, Daniele Gianluca Barbatti a conduit un groupe d’étudiant-e-s chinois à travers la Suisse, lors de la première Swiss-Chinese Summer School. Des étudiant-e-s de la BFH des domaines de l’électrotechnique, de l’informatique et des technologies de l’information ont par la suite visité Shenzhen, la «Silicon Valley» chinoise.

Vous avez commencé la Swiss-Chinese Summer School à Macolin. Comment les étudiant-e-s chinois ont-ils réagi à ce nouvel environnement?

Ils ont apprécié le climat, qu’ils ont trouvé «frais», et ont aimé nos paysages de vallées et de montagnes. Ils ont eu plus de peine à gérer leur argent liquide. En Chine, tout se fait directement avec un téléphone portable, même le paiement. Beaucoup d’entre eux ont aussi trouvé les lits bien trop mous, au point que le décalage horaire a parfois mis quelques nuits à se résorber…

Où en sont les étudiant-e-s chinois dans le domaine des « énergies durables»?

Ils se concentrent sur les substances et les matériaux. Ils sont très forts dans ce domaine, qui détermine les limites actuelles des énergies durables.

Pendant les deux semaines en Suisse puis les deux semaines en Chine, les étudiant-e-s ont été répartis en binômes. Comment avez-vous vécu ce partenariat?

Dans mon cas, j’ai été associé à Li Nuafeng, qui a dix-sept ans, alors que j’en ai 24. La différence d’âge était assez évidente, mais nous avons eu des échanges très intéressants sur nos différentes cultures. En Chine, on trouve par exemple étonnant que nous fassions un apprentissage.

Après les deux semaines en Suisse, vous avez passé deux autres semaines à Shenzhen, une ville qui compte une fois et demie autant d’habitants que la Suisse…

Au début, nous avons été pris dans la touffeur de la ville. Il nous a fallu deux ou trois heures pour aller de l’aéroport au centre-ville, où se trouve la Shenzhen Technology University (SZTU). La taille de l’agglomération est très impressionnante. Le coût de la vie y est vraiment faible par rapport à la Suisse. La nourriture est un peu particulière. J’ai été très surpris par les saveurs typiquement chinoises, qui m’étaient étrangères.

Le smog n’a-t-il pas posé problème?

Etonnamment peu : Shenzhen est la «Silicon Valley» de la Chine, les taxis et les scooters sont presque tous électriques.

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