- Story
De la farine et des chiffres
27.11.2025 En ouvrant son atelier de boulangerie, Franziska Scheidegger a réalisé son rêve d’indépendance. À la BFH-HAFL, elle jongle avec les chiffres et épaule le responsable Agronomie.
Tous les vendredis matin à six heures, je suis à la boutique de farines en face de notre ancien moulin et je confectionne des tresses et du pain pour la vente. L’idée de créer mon propre atelier de boulangerie est née il y a neuf ans avec mon amie Cornelia. Aujourd’hui, nous gérons une entreprise qui combine une boutique de farines, une cuisine professionnelle pour les cours de boulangerie et un espace repas convivial pour des évènements.
Du lundi au mercredi matin, mon trajet me mène ailleurs : à la BFH-HAFL à Zollikofen. Mon travail là-bas est aussi très différent : c’est un mélange de planification minutieuse du modèle de travail CIP (« convention individuelle de prestations », ILV en allemand) et de tâches de gestion pour le domaine Agronomie. À côté de la farine, j’ai toujours aimé les chiffres, les finances et la comptabilité.
Du moulin à la BFH-HAFL
Après mon CFC de commerce et un séjour à l’étranger, j’ai d’abord aidé mes parents au moulin familial ; nous habitions juste à côté, je suis quasiment née dans le grain. Aujourd’hui, je suis heureuse que cette charpente de 1862 nous abrite encore, moi et ma famille. Plus tard, j’ai dirigé l’entreprise avec mon mari et mon frère. Nous étions la quatrième génération.
Avec le temps, comme beaucoup d’autres minoteries, nous avons restructuré notre entreprise. Nous avons arrêté le moulin. Abandonner ce pan de tradition et d’histoire familiale a été douloureux. Avec la vente des silos et des entrepôts à Landi Moossee, le site continue cependant aujourd’hui d’être exploité à des fins agricoles.
Combiner la boulangerie et les chiffres me comble.
Nouvelles voies professionnelles – et de vie
À l’approche de mon 50e anniversaire, j’ai eu envie d’oser encore quelque chose de nouveau. Mon temps partiel à la BFH-HAFL m’offre actuellement une grande flexibilité et un bon équilibre. En plus de planifier les CIP, j’assiste le responsable Agronomie avec des comptes-rendus de réunions et d’autres tâches pour le groupe de pilotage. Cela m’offre un aperçu du fonctionnement de la direction. Mais j’aime aussi beaucoup les petites tâches, par exemple notre activité de barista, avec notre bar à café mobile pour les évènements comme les réunions des partenaires ou le forum de politique agricole.
Au « BackAtelier1862 », la période de Noël est pour nous la haute saison : nous avons alors besoin de nos « bonnes fées » pour traverser cette période animée. J’espère que l’atelier de boulangerie et la boutique de farines, et mon travail à la BFH-HAFL, continueront à bien s’accorder. C’est pour moi à la fois stimulant et épanouissant.