Le chocolat Dubaï, c’est du passé

Il est rare qu’un produit comme le chocolat Dubaï devienne viral sur les réseaux sociaux et affiche rapidement des ventes aussi importantes. Sur le plan écologique, cet engouement est probablement discutable. Pour leurs mémoires de fin d’études, les étudiant-e-s de la filière Food Science & Management ont créé des innovations bien plus durables, par exemple un cracker à base de tourteau de tournesol ou une boisson au maté à base de lactosérum doux.

Afin de travailler dans des conditions les plus réelles possibles, les étudiant-e-s ont endossé le rôle d’une entreprise ou d’une marque existante pour développer un produit jusqu’au stade de la mise sur le marché. Ce parcours les a mené-e-s de l’analyse du marché au lancement, en passant par l’idée de produit proprement dite, la définition des problèmes et des groupes cibles, et le design.

Paré pour l'avenir

La durabilité du produit était une exigence incontournable. Les étudiant-e-s ont par exemple dû intégrer les défis auxquels l’industrie alimentaire fait face actuellement. « Un produit durable tient par exemple compte des flux secondaires », explique Patrick Bürgisser, enseignant en gestion de l’innovation et évaluation sensorielle à la BFH-HAFL. Les flux secondaires sont des produits résiduels issus de la fabrication d’un produit alimentaire.

Dans l'ensemble, les projets visent également à entraîner les « Future Skills », a déclaré Patrick Bürgisser devant le public réuni. Elles permettent de résoudre des problèmes complexes dans différents contextes de manière auto-organisée.

Des produits créatifs et savoureux

Six produits passionnants sont ainsi nés d’une idée propre à chacun : un snack à base de pois chiches, des energy balls à base de tourteau de noix, des chips à base de tempeh, des crackers au tourteau de tournesol, une boisson au maté à base de lactosérum doux et enfin une boisson apéritive alcoolisée au babeurre (pour en savoir plus sur les produits, voir la galerie photo).